Se former en connaissant ses
Ordres de grandeur
CALCULER SON EMPREINTE CARBONE – FRESQUES & ATELIERS – ASSOCIATIONS – THINK TANKS
Les ordres de grandeur sont très efficaces pour se rendre compte de ce qu’il va falloir changer pour lutter contre le changement climatique.
Les infographies quant à elles permettent une lecture rapide des infos car 1 image vaut mieux que 1000 mots : l’essentiel est présenté en quelques idées ou chiffres.
Les faits
Emballement climatique
Les émissions brutes sont la somme totale des émissions provenant de l’activité humaine qui rejettent du CO2 dans l’atmosphère. Les émissions nettes prennent en compte l’absorption par les activités humaines pour mettre en évidence l’effet net des activités humaines. Les émissions de CO2 d’origine humaine sont cruciales car elles sont le principal moteur de l’augmentation du CO2 atmosphérique qui réchauffe la Terre. Elles provoquent également une augmentation de l’absorption du CO2 par les océans, ce qui entraîne une acidification des océans. C’est pour cela qu’il est impératif de réduire nos émissions.
Les warmings stripes (bandes de réchauffement) créées par Ed Hawkins permettent de comprendre la rapidité avec laquelle le climat s’est déréglé ces dernières années. Les couleurs affichent l’écart à la température moyenne de la période 1961-2010.
La température moyenne mondiale a dépassé de 1,5°C son niveau préindustriel, la part du réchauffement d’origine humaine étant de 1,36°C. La trajectoire actuelle monte en flèche avec un réchauffement de 0,27°C par décennie. Sachant qu’il faudrait limiter celui-ci à 2°C en 2100 pour maintenir une Terre vivable, ce seuil serait atteint dans la décennie 2040 au rythme des émissions actuelles, soit plus de 60 ans en avance.
La « Spirale climatique » de la NASA, une autre datavisualisation choc sur l’évolution des températures. Elle permet de comprendre en un coup d’œil la hausse du niveau des températures des années 1880 jusqu’à aujourd’hui. On constate ainsi que depuis l’ère préindustrielle, la Terre ne cesse de se réchauffer. Si le réchauffement était contenu jusque dans les années 1980, on observe une explosion à partir des années 2000.
Le budget actuel de 2025 pour rester en dessous de 1,5 °C sera épuisé cette année. Le message ne pourrait être plus clair : cette décennie est cruciale pour la réduction des émissions de carbone.
Pour comprendre pourquoi la hausse des températures moyennes ne signifie pas juste transpirer plus en été, voici une comparaison avec un humain qui aurait de la fièvre :
Il y’a donc urgence à atténuer et à s’adapter aux effets du changement climatique!
Érosion de la biodiversité
En 2022, sont apparues les Biodiversity Stripes signe de la perte de couleur et de biodiversité de la nature. L’objectif est de focaliser l’attention sur le déclin de la biodiversité, un phénomène beaucoup moins couvert médiatiquement que le réchauffement climatique. Le spécialiste Miles Richardson s’est basé sur le Living Planet Index, qui recense plus de 30 000 populations de 5 000 espèces sur la planète.
Les chiffres sont là, accablants. Selon l’IPV (Indice Planète Vivante), entre 1970 et 2020, la taille moyenne des populations de vertébrés sauvages a décliné de 73%. Autrement dit, en moins d’un demi siècle, les effectifs de plus de 30 000 populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons ont chuté des trois quarts ! En cause la destruction de l’environnement – comme la déforestation, l’agriculture non soutenable et le commerce illégal d’espèces sauvages.
Parmi les mammifères terrestres, la proportion d’animaux sauvages n’est plus que de 4%… quand les animaux d’élevage représentent 60% de la biomasse !
Rapports du GIEC
Pour Un Réveil Écologique a fait de nombreuses infographies et schémas permettant de les mettre en avant.
Malgré des progrès, la trajectoire actuelle n’est pas bonne. Le CO2 ajouté dans l’atmosphère par les activités humaines a été à peu près égal au budget carbone, c’est-à-dire le plafond maximal d’émissions qui restent pour limiter le réchauffement autour de +1,5°C : une décennie similaire épuisera ce budget. Les engagements déposés par les États avant la COP26 pourraient engager une baisse pour 2030, mais trop lente, même pour +2°C.
La trajectoire actuelle de nos émissions correspond à + 3 °C en 2100, soit environ + 4 °C en moyenne en France métropolitaine. Ceci aura des conséquences lourdes en termes de vagues de chaleur, inondations et sécheresses, restrictions d’eau, impacts sur les bâtiments et les infrastructures de transport, d’énergie ou de communication… La France se réchauffe 1,9 foix plus vite que le reste du monde.
Il pourrait y avoir près de 40 fois plus de phénomènes de températures extrêmes sur les terres émergées tels que la canicule de 2003 à l’horizon 2080.
Les climates stripes illustrent d’une autre façon la manière dont le climat a déjà changé et changera tout au long de la vie de trois générations représentatives (nées en 1950, 1980 et 2020). MyClimateFuture permet de se rendre compte en fonction de son âge à quel point la vie sera impactée par les effets du changement climatique.
Quelques 900 millions de personnes, soit environ 10 % de la population mondiale, vivent dans des zones côtières à faible altitude. Dans le cas d’une élévation d’un mètre du niveau de la mer, ces populations seraient amenées à se déplacer.
Limites planétaires & Théorie du donut
En 2025, la 7ème des 9 limites planétaires, qui permettent d’assurer un développement sûr de l’humanité, a été dépassée.
Ces limites permettent de mesurer la pression exercée sur les écosystèmes. Le bilan de santé planétaire est l’initiative scientifique mondiale la plus complète consacrée à la mesure et au maintien du système terrestre.
Les signes vitaux de notre planète sont au rouge. Nous avons dépassé 7 des 9 limites planétaires.
Le Bilan de Santé Planétaire 2025 est clair : nous devons agir maintenant.
L’infographie ci-dessous permet de visualiser les interactions. Exemple : le changement climatique qui a une relation directe de cause à effet avec l’acidification des océans.
Le donut de l’économie durable de Kate Raworth puise sa forme dans l’incorporation de deux limites : une limite interne sociale et une limite externe environnementale. Entre ces deux bordures, un espace dans lequel l’humanité peut assouvir tous ses besoins, dans le respect de ce qu’offre la planète.
Empreinte Carbone
L’empreinte carbone par français représente la moyenne ramenée à la population française de l’empreinte de la France, qui prend en compte ce qui est produit en France mais aussi ce qui est importé de l’étranger. Pour limiter le réchauffement climatique à +2°C, chaque Français.e doit réduire son bilan carbone (passer de 9,4 à 2 tonnes de CO2e/an).
Agir face aux constats
Réduire son
Impact Environnemental
En plus des 10 actions simples de Bon Pote, voici des actions concrètes, majeures et évidentes à faire immédiatement et facilement pour réduire son impact négatif sur son environnement :
Calculer son
Empreinte Carbone
Calculer son empreinte carbone permet de se situer de comprendre l’ampleur de l’effort requis, pour pouvoir ensuite ajuster ses efforts afin d’avoir un mode de vie soutenable. Le simulateur Nos Gestes Climat de l’ADEME permet de calculer son empreinte carbone est accessible ici.
Pour bien comprendre les efforts nécessaires pour parvenir à 2 Tonnes de CO2 par personne, il est important de connaître les Ordres de Grandeurs des gestes et actions du quotidien qui émettent plus ou moins de CO2.
Le simulateur Impact CO2 de l’ADEME permet de comparer tous ces gestes et d’avoir un aperçu des actions les plus impactantes à faire en terme de réduction d’émissions de CO2 :
D’autres infographies thématiques sur l’habillement, l’électroménager ou encore l’usage du numérique sont disponibles sur ImpactCO2.
Se déplacer autrement
Le secteur des transports représente 34% des émissions de gaz à effet de serre nationales territoriales. Parmi tous les modes de transport longue distance, le train est sans conteste le plus respectueux de l’environnement. En effet, alors que le train transporte environ 10% des voyageurs il émet moins de 1% des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. En France, voyager en train plutôt qu’en voiture ou en avion c’est réduire en moyenne de 95% ses émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).
Futur Eco propose un simulateur de l’empreinte carbone d’un vol en avion qui permet d’estimer l’impact de son voyage.
Les solutions pour mieux se déplacer : mobilité partagée, raisonnée et durable.
Consommation de viande et gaspillage alimentaire
L’analyse du cycle de vie de la nourriture montre qu’environ 80% de l’empreinte carbone d’un produit est dûe à l’agriculture et seulement 20% pour le transport et la logistique. Manger local est donc un bon début, mais végétaliser son assiette est un meilleur levier de réduction.
Les solutions pour mieux manger tout en réduisant son empreinte carbone sont une alimentation plus végétale et la lutte anti-gaspillage.
Afin de réduire la pression sur l’environnement de nos modes de vie, une solution peut être de diminuer la consommation de protéines animales. Le plus efficace restant de végétaliser son assiette, si arrêter la viande paraît compliqué dans un 1er temps, alors il faut commencer par remplacer le boeuf par du porc ou du poulet.
Moins consommer mais mieux
Les solutions pour mieux s’habiller de manière plus éthique et écologique : mode responsable et slow-fashion.
8 Européens sur 10 ont acheté un produit d’occasion en 2022. Le réemploi contribue au prolongement de la durée de vie des produits, à l’économie circulaire et à la réduction des déchets. Un vêtement d’occasion, c’est 82% d’empreinte carbone en moins qu’un neuf.
Changer de banque
La finance est partout ! Que vous soyez un particulier, un.e salarié.e, un.e étudiant.e, un.e chef.fe d’entreprise ou un.e représentant.e de collectivité, vous contribuez certainement malgré vous à renforcer le pouvoir des banques climaticides.
Les banques jouent un rôle clé dans l’équation climatique. Elles sont indispensables pour financer la transition mais peuvent aussi contribuer à aggraver le dérèglement climatique, en finançant le développement d’activités incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux.
Les banques françaises sont les premières financeuses européennes de pétrole, gaz et charbon avec 43 milliards d’euros délivrés en 2024. 99 % de ces capitaux proviennent de seulement quatres banques : BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole et la BPCE.
Pour bien comprendre toutes les problématiques liées au secteur bancaire, Reclaim Finance publie de nombreux articles sur les problèmes et solutions mises en places.
Change de Banque est un site qui vous permet de vous rendre compte de l’impact de votre banque et de changer rapidement vers une autre offrant des garanties crédibles sur leur volonté de répondre à l’urgence climatique. Un article à lire pour comprendre le greenwashing du secteur bancaire.
Pour continuer à investir tout en redirigeant les flux financiers vers des actifs à impact positif, Team For The Planet permet d’allier ces volontés.
Un site et une application pour tracker son empreinte carbone via son compte bancaire :
Donner du sens à son travail
La transition écologique concerne tous les métiers et pas uniquement ceux qui sont qualifiés de “verts”. Lorsque l’on ambitionne de contribuer à la conservation d’un monde écologiquement vivable, et lorsque l’on a le choix entre plusieurs emplois, il est essentiel de passer du temps à rechercher un travail cohérent avec cette volonté.
L’article de Bon Pote sur le sujet :
Ecologie : dois-je quitter mon travail ?
L’article de Pour un Réveil Ecologique :
S’engager à travers son emploi
L’article de Claire Petreault :
21 questions à se poser pour identifier le job qui correspond à mes valeurs
Test de L’Ikigai :
Trouver le job qui me correspond vraiment
Les plateformes pour trouver un emploi à impact positif :
Synthèse
Les actions individuelles sont importantes et les plus efficaces d’entre elles sont résumées ci-dessous :
Toutefois, la part de l’individu dans la réduction globale est indéniable mais il ne faut pas sous estimer la puissance de l’action collective :
Avis aux lecteurs sur tablette, merci de consulter la page en mode paysage pour une meilleure lisibilité !
Se former en connaissant ses
Ordres de grandeur
Ordres de grandeur
Les ordres de grandeur sont très efficaces pour se rendre compte de ce qu’il va falloir changer pour lutter contre le changement climatique.
Les infographies quant à elles permettent une lecture rapide des infos car 1 image vaut mieux que 1000 mots : l’essentiel est présenté en quelques idées ou chiffres.
Les faits
Emballement climatique
Les émissions de CO2 d’origine humaine sont cruciales car elles sont le principal moteur de l’augmentation du CO2 atmosphérique qui réchauffe la Terre. Elles provoquent également une augmentation de l’absorption du CO2 par les océans, ce qui entraîne une acidification des océans. C’est pour cela qu’il est impératif de réduire nos émissions.
Les warmings stripes (bandes de réchauffement) permettent de comprendre la rapidité avec laquelle le climat s’est déréglé ces dernières années. Les couleurs affichent l’écart à la température moyenne.
La température moyenne mondiale a dépassé de 1,5°C son niveau préindustriel. Sachant qu’il faudrait limiter celui-ci à 2°C en 2100 pour maintenir une Terre vivable, ce seuil serait atteint dans la décennie 2040 au rythme des émissions actuelles, soit plus de 60 ans en avance.
La « Spirale climatique » de la NASA, une datavisualisation choc sur l’évolution des températures. Elle permet de comprendre en un coup d’œil la hausse du niveau des températures des années 1880 jusqu’à aujourd’hui. Si le réchauffement était contenu jusque dans les années 1980, on observe une explosion à partir des années 2000.
Le budget actuel de 2025 pour rester en dessous de 1,5 °C sera épuisé cette année. Le message ne pourrait être plus clair : cette décennie est cruciale pour la réduction des émissions de carbone.
Pour comprendre pourquoi la hausse des températures moyennes ne signifie pas juste transpirer plus en été, voici une comparaison avec un humain qui aurait de la fièvre :
Il y’a donc urgence à atténuer et à s’adapter aux effets du changement climatique !
Érosion de la biodiversité
Les Biodiversity Stripes sont signe de la perte de biodiversité. L’objectif est de focaliser l’attention sur ce phénomène beaucoup moins couvert médiatiquement que le réchauffement climatique. Elles sont basées sur le Living Planet Index, qui recense plus de 30 000 populations de 5 000 espèces sur la planète.
Les chiffres sont là, accablants. Selon l’IPV (Indice Planète Vivante), entre 1970 et 2020, la taille moyenne des populations de vertébrés sauvages a décliné de 73%. En cause la destruction de l’environnement comme la déforestation, l’agriculture non soutenable et le commerce illégal d’espèces sauvages.
4% ! Parmi les mammifères terrestres, la proportion d’animaux sauvages n’est plus que de 4%… quand les animaux d’élevage représentent 60% de la biomasse !
Rapports du GIEC
Pour Un Réveil Écologique a fait de nombreuses infographies et schémas permettant de les mettre en avant.
Malgré des progrès, la trajectoire actuelle n’est pas bonne. Une décennie similaire épuisera le budget pour maintenir nos engagements climatiques. Les engagements déposés par les États pourraient engager une baisse pour 2030, mais trop lente, même pour +2°C.
La trajectoire actuelle de nos émissions correspond à + 3 °C en 2100, soit environ + 4 °C en moyenne en France métropolitaine. La France se réchauffe 1,9 foix plus vite que le reste du monde.
Il pourrait y avoir près de 40 fois plus de phénomènes de températures extrêmes sur les terres émergées tels que la canicule de 2003 à l’horizon 2080.
MyClimateFuture permet de se rendre compte en fonction de son âge à quel point le cours de sa vie sera impactée par les effets du changement climatique.
Quelques 900 millions de personnes, soit environ 10 % de la population mondiale, vivent dans des zones côtières à faible altitude. Dans le cas d’une élévation d’un mètre du niveau de la mer, ces populations seraient amenées à se déplacer.
Limites planétaires & Théorie du donut
En 2025, la 7ème des 9 limites planétaires, qui permettent d’assurer un développement sûr de l’humanité, a été dépassée.
Ces limites permettent de mesurer la pression exercée sur les écosystèmes. Le bilan de santé planétaire est l’initiative scientifique mondiale la plus complète consacrée à la mesure et au maintien du système terrestre.
Crédits : Potsdam Institute for Climate Impact Research & GLOBAÏA
Les signes vitaux de notre planète sont au rouge. Nous avons dépassé 7 des 9 limites planétaires.
Le Bilan de Santé Planétaire 2025 est clair : nous devons agir maintenant.
Le donut de l’économie durable puise sa forme dans l’incorporation de deux limites : une limite interne sociale et une limite externe environnementale. Entre ces deux bordures, un espace dans lequel l’humanité peut assouvir tous ses besoins, dans le respect de ce qu’offre la planète.
Empreinte carbone
L’empreinte carbone par français prend en compte ce qui est produit en France mais aussi ce qui est importé de l’étranger. Pour limiter le réchauffement climatique à +2°C, chaque Français.e doit réduire son bilan carbone (passer de 9,4 à 2 tonnes de CO2e/an).
Agir face aux constats
Réduire son
Impact environnemental
En plus des 10 actions simples de Bon Pote, voici des actions concrètes, majeures et évidentes à faire immédiatement et facilement pour réduire son impact négatif sur son environnement :
Calculer son
Empreinte carbone
Calculer son empreinte carbone permet de se situer pour ajuster ses efforts afin d’avoir un mode de vie soutenable. Le simulateur Nos Gestes Climat de l’ADEME permet de calculer son empreinte carbone est accessible ici.
Pour bien comprendre les efforts nécessaires pour parvenir à 2 tCO2/pers/an, il est important de connaître les Ordres de Grandeurs des gestes du quotidien qui émettent plus ou moins de CO2.
Le simulateur Impact CO2 de l’ADEME permet de comparer tous ces gestes et d’avoir un aperçu des actions les plus impactantes à faire en terme de réduction d’émissions de CO2 :
D’autres infographies thématiques sur l’habillement, l’électroménager ou encore l’usage du numérique sont disponibles sur ImpactCO2.
Se déplacer autrement
Le secteur des transports représente 34% des émissions de gaz à effet de serre nationales territoriales. En France, voyager en train plutôt qu’en voiture ou en avion c’est réduire en moyenne de 95% ses émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).
Mon voyage, forcément en avion ?
Futur Eco propose un simulateur de l’empreinte carbone d’un vol en avion qui permet d’estimer l’impact de son voyage.
Les solutions pour mieux se déplacer : mobilité partagée, raisonnée et durable.
Consommation de viande & gaspillage alimentaire
L’analyse du cycle de vie de la nourriture montre qu’environ 80% de l’empreinte carbone d’un produit est dûe à l’agriculture et seulement 20% pour le transport et la logistique. Manger local est donc un bon début, mais végétaliser son assiette est un meilleur levier de réduction.
Les solutions pour mieux manger tout en réduisant son empreinte carbone sont une alimentation plus végétale et la lutte anti-gaspillage.
Le plus efficace restant de végétaliser son assiette, si arrêter la viande paraît compliqué dans un 1er temps, alors il faut commencer par remplacer le boeuf par du porc ou du poulet.
Moins consommer mais mieux
Les solutions pour mieux s’habiller de manière plus éthique et écologique : mode responsable et slow-fashion.
8 Européens sur 10 ont acheté un produit d’occasion en 2022. Un vêtement d’occasion, c’est 82% d’empreinte carbone en moins qu’un neuf.
Changer de banque

La finance est partout ! Qui que vous soyez, vous contribuez certainement malgré vous à renforcer le pouvoir des banques climaticides.
Les banques sont indispensables pour financer la transition mais peuvent aussi contribuer à aggraver le dérèglement climatique, en finançant des activités incompatibles avec les objectifs climatiques.
Les banques françaises sont les premières financeuses européennes des énergies fossiles avec 43 milliards d’euros délivrés en 2024. 99 % de ces capitaux proviennent de seulement 4 banques : BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale et la BPCE.
Pour bien comprendre toutes les problématiques liées au secteur bancaire, Reclaim Finance publie de nombreux articles sur les problèmes et solutions mises en places.
Change de Banque est un site qui vous permet de vous rendre compte de l’impact de votre banque et d’en changer. Un article à lire pour comprendre le greenwashing du secteur bancaire.
Pour continuer à investir tout en redirigeant les flux financiers vers des actifs à impact positif, Team For The Planet permet d’allier ces volontés.
Un site et une application pour tracker son empreinte carbone via son compte bancaire:
Donner du sens à son travail
La transition écologique concerne tous les métiers et pas uniquement ceux qui sont qualifiés de “verts”. Si l’on veut contribuer à conserver un monde vivable, et que l’on a le choix entre plusieurs emplois, il est essentiel de rechercher un travail cohérent avec cette volonté.
L’article de Bon Pote sur le sujet :
Ecologie : dois-je quitter mon travail ?
L’article de Pour un Réveil Ecologique :
S’engager à travers son emploi
L’article de Claire Petreault :
21 questions à se poser pour identifier le job qui correspond à mes valeurs
Test de L’Ikigai :
Trouver le job qui me correspond vraiment
Les plateformes pour trouver un emploi à impact positif :
Synthèse
Les actions individuelles sont importantes et les plus efficaces d’entre elles sont résumées ci-dessous :
Toutefois, la part de l’individu dans la réduction globale est indéniable mais il ne faut pas sous estimer la puissance de l’action collective :
Pour aller plus loin, avec les infographies de l’Iglou :
De nombreux sujets expliqués en images !
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